Panier solidaire et circulaire

Mercredi 9 juin, nos deux stagiaires, Sonja et Anousha, sont allées à la rencontre de personnes sans-abri en leur offrant 20 paniers repas accompagnés de produits d’hygiène. Vous avez peut-être vu nos stories sur nos réseaux sociaux (sinon, regardez-les ci-dessous). Et dans cet article, Sonja et Anousha vont vous expliquer la philosophie derrière leur projet social.

 

Circularité

Tout comme les membres de Konligo, nous avons la conviction que la circularité est une des clés pour construire le monde de demain. Nous trouvons cela si important que ça a été un critère de choix  lors de notre recherche de stage. Ensuite, ce qui est particulièrement important, c’est la circularité dans notre quotidien. Cela commence par notre consommation des produits dits « de première nécessité ». Vous devez sûrement les connaitre depuis la crise sanitaire, il s’agit bien des produits de l’alimentation générale, d’hygiène, d’entretien, etc.En effet, en évitant le gaspillage alimentaire, en utilisant un produit le moins transformé, avec un minimum d’ingrédient, un minimum d’emballage et qui vient près de chez vous ; vous participez déjà à un modèle vertueux pour  la planète.

C’est pourquoi, pour notre projet social il nous a paru évident d’inclure cette valeur. Cela s’est traduit par l’utilisation de nourriture issu de la filière anti-gaspillage alimentaire et la création de produit d’hygiène avec peu d’emballage et peu d’ingrédients, eux-mêmes issus d’une épicerie de quartier biologique et durable, Natural Corner.  

Solidaire avec les personnes sans-abris

Début mai, Konligo nous a offert la possibilité à chacune de créer notre propre projet solidaire. Ça nous a tout de suite semblé évident de le faire toute les deux pour combiner nos idées et nos forces. Avant de définir les tenants et aboutissants, il nous fallait une thématique qui allie nos valeurs et nos envies ! Elle fut malheureusement très évidente… Depuis notre arrivée à Bruxelles, nous prenons les transports en commun chaque jour et nous croisons de nombreux sans abris. Nous avons donc choisi de leur concocter un panier repas accompagné de produits d'hygiène et d’aller à leur rencontre.

Ne connaissant pas le monde du sans-abrisme, il nous a paru primordial de nous rapprocher de personnes expérimentées. C’est là qu’intervient l’association Rolling douche qui sont nos voisins au sein de Circularium. Rolling Douche propose un service d’hygiène mobile, sous la forme originale d’un camping-car spécialement équipé de sanitaires décents. Cette association de travailleurs et bénévoles est présente toutes les semaines sur trois lieux fixes dans Bruxelles. En les rencontrant, ils nous ont faits part des produits nécessaires et manquants dans leur mission : rasoirs, déodorants, produits d’hygiène féminine. Ces informations nous ont aiguillé dans la confection de nos paniers.

 

L’initiative

Pour confectionner ces paniers nous avons donc fait un appel aux dons en contactant différentes entités : commerces locaux, grands magasins comme Carrefour, entreprise militante contre le gaspillage alimentaire ou encore fondation tel que Humble Smile – un groupe de professionnels des soins dentaires et du développement qui promeut la santé bucco-dentaire et des sourires sains pour tous. L’appel au don s’est déroulé en deux phases. Dans un premier temps, contacter par mail ou via un formulaire fourni par l’entité. Dans un deuxième temps, nous sommes allées à la rencontre des commerçants.

En plus des dons, nous voulions aussi fabriquer certains produits d’hygiène : du savon et du shampoing. Pour cela, nous avons utilisé le budget alloué par Konligo et organisé un workshop au sein de Circularium, le mercredi 2 juin. Nous avons essayé de maximiser la  circularité, en utilisant des pots vides comme contenant pour le shampoing et des moules muffin en papier qui ont servi de moule/packaging pour le savon. Ensuite, ces deux produits nécessitent chacun de 3 à 4 ingrédients. Ces ingrédients proviennent de l’épicerie de quartier biologique et durable, Natural Corner.  

Le jour J, nous avons pu fournir une vingtaine de repas (sandwichs, salades composées, plats froids, viennoiseries, jus d’orange…) accompagné de 25 shampoings fait maison, 30 savons fait maison, 20 rasoirs et 33 kits brosses à dents/dentifrices. Cet évènement ponctuel a été un moment de partage à tous les niveaux. Nous avons eu le temps d’échanger, de rire et de comprendre qui sont ces personnes. Cette expérience d’une après-midi seulement montre que l’on peut rendre les gens heureux avec des petits gestes et essayer de combattre les inégalités sociales à notre niveau grâce aux partages.

Le lendemain nous avons aussi récupérer un dernier don fait par Carrefour (trois grands cartons de serviettes hygiéniques et tampons, une vingtaine de déodorant, une dizaine d’après shampoing, des crèmes hydratantes, des savons…) que nous avons remis à Rolling douche.

Un grand merci

  • À Aline et Audrey de Carrefour Belgium, pour nous avoir aidé dans l’obtention du don de serviettes hygiéniques et tampons, déodorants, après-shampoing, crèmes hydratantes, savons…
  • A la société suédoise, The Humble Co., pour son don de kits dentifrices/ brosses à dents en bambou naturel fabriqué en Suède.
  • À une entreprise luttant contre le gaspillage alimentaire pour ses bons. Ces bons qui nous ont permis d’acheter des denrées alimentaires de qualité auprès de commerçants locaux.
  • À Natural Corner, pour leur geste commercial sur les produits nécessaires à la confection des shampoings et savons faits maisons et bio.
  • Aux personnes ayant donnés des pots vides ou ayant participé au workshop.

 

Le saviez-vous ?

Si vous voulez faire votre propre shampoing, rien de plus simple car 3 ingrédients sont nécessaires : 100mL de savon de Marseille liquide, 100 mL de lait de coco et 20 gouttes d’huiles essentielles de votre choix. Mettez tous les ingrédients dans un récipient avec couvercle, fermez-le bien et secouez pour mélanger les ingrédients. Avant chaque utilisation, pensez à secouer. Conservation : environ 1 mois.


Image par Alena Koval on Pexels

Notre FasTival est-elle éco-responsable?

Vous vous demandez si le design de nos structures est vraiment durable ? Eh bien, nous avons demandé à notre stagiaire ingénieure R&D, Anousha Masson, de vous partager ses recherches et son analyse de cycle de vie sur notre produit le plus vendu, la FasTival.

Anousha, peux-tu nous dire comment un produit est durable ?

Pour avoir un produit durable, plusieurs paramètres sont à prendre en compte le nombre de composant, le type de matériaux/procédés, le transport, le nombre d’utilisation, la fin de vie du produit, etc.

Dans une FasTival, on retrouve 6 grandes familles de composants : des profilés en aluminium, des joints en aluminium, des pieds en acier, des câbles dyneema¹ ainsi que divers éléments de fixations et d’assemblage composés d’acier, d’alu ou de plastiques. Le poids de l’ensemble de ses composants s’élève à 132 kg. Avoir des composants légers et minimiser les différents types de composants, permettent déjà de réduire les impacts environnementaux liés au cycle de vie du produit. Ces premiers éléments sont déjà des bonnes pratiques pour obtenir un produit durable mais une étude approfondie avec les différents paramètres cités doit être menée. C’est là qu’intervient les méthodes chiffrées comme l’ACV.

Qu’est-ce que l’analyse de cycle de vie (ACV) ?

C’est un outil permettant d’identifier, de quantifier et d’évaluer les impacts environnementaux d’un produit, d'un service ou d'une activité. En effet, toutes les phases de cycle du produit sont évaluées, depuis l'extraction des matériaux jusqu'à la fin de vie de ce dernier, en passant par les étapes de fabrication, transport, stockage, utilisation, récupération, réutilisation et élimination.

 

Quelle est la première étape de ton étude ?

Avant de répertorier, quantifier et renseigner une base de données sur Excel, il faut définir l’objectif et le cadre d’étude. Ici, l’objet d’étude est la structure pop up FasTival utilisée pendant 1 000 jours. Les étapes incluses sont l’extraction de la matière première, la fabrication, l’assemblage chez Konligo, l’utilisation et la fin de vie du produit, avec entre chaque étape, le transport et les emballages utilisés.

Comment as-tu trouvé les renseignements pour chaque étape ?

Pour retracer le cycle de vie de chaque produit utilisé lors de l’assemblage de notre structure évènementielle, j’ai contacté nos fournisseurs. Par exemple, un élément ciseau est constitué de deux poutres (transversales ou polaires), trois rondelles en plastique, deux écrous et d’un goujon (éléments de fixation). Chaque composant a été pesé, mesuré par mes soins et j’ai demandé le maximum d’information aux fournisseurs (matière utilisée, provenance, procédé de mise en forme, type d’emballage, type de transport…). En effet, plus les informations sont précises, plus l’analyse sera fiable et complète.

Cette étape a été chronophage mais c’est une étape cruciale pour obtenir des résultats aboutis. Ensuite, j’ai complété une base de données Excel qui convertit les données d’entrées (poids, matériaux, procédés, distances…) en données de sorties (= impacts environnementaux).

Est-ce que c’est toi qui as créé cette base de données ou il existe une méthode universelle ?

J’ai utilisé des bases de données existantes tel qu’Idemat 2020 qui provient des travaux de l'Université de Delft aux Pays-Bas et EF secondaire qui provient du projet européen PEF visant à harmoniser les méthodes d'ACV. Dans notre étude, Idemat 2020 a été utilisée pour les étapes matières premières et fabrication. Quant à l’EF secondaire, elle a été utilisée pour les phases de transport, d'utilisation et de fin de vie. En utilisant une méthode universelle, je peux comparer les impacts environnementaux d’une FasTival à d’autres produits.

Quelles sont les impacts environnementaux obtenus ?

L’ACV nous donne 5 résultats sur l’impact environnemental :

  • un score de fin de vie exprimé en mPt, en « millipoint », unité commune à tous les critères d’impact (somme des dommages sur la santé humaine, sur les écosystèmes et sur les ressources)
  •  un résultat sur le changement climatique en kg de CO2 équivalent, regroupe l’augmentation de l’effet de serre, la modification du climat et l’augmentation de la température moyenne de la Terre.
  • un facteur sur les risques de maladie respiratoire (= effets sur la santé humaine des émissions de particules inorganiques potentiellement inhalées)
  • un résultat sur l’ eutrophisation de l’eau en kg de CO2 équivalent, prise en compte de la prolifération de végétaux aquatiques, du déséquilibre en oxygène et du dégagement de substances toxiques par les bactéries aérobies.
  • un résultat sur l’énergie consommée en MJ (= total d’énergie primaire non-renouvelable consommée)
Du coup, est-ce que la FasTival est un produit durable ?

Oui, à condition de l’utiliser le plus de fois possible et de la recycler à la fin de sa vie. Nos clients ont donc un rôle à jouer, en prenant soin de notre produit, il deviendra le plus durable possible.

Ensuite, comme le matériau le plus utilisés est de l’aluminium recyclé, les impacts environnementaux engendrés sont plus faibles que le cas d’une FasTival produite avec des matières premières primaires. Et enfin, la durabilité est assurée grâce à une fabrication et un assemblage belge (cf. image).

Le saviez-vous ?

Utilisé une FasTival pendant 1000 jours a le même impact que la production et l’utilisation de 1050 gobelets en plastique jetable.

 


¹ Matériaux légers ayant des propriétés similaires à des câbles en acier


Two female singers on a stage

Si vous ne pouvez vous rendre en festival, faites le venir à vous !

Vous souhaitez organiser un festival dans votre jardin ? My Garden Festival rend cette idée possible!

L’idée à la base de ce projet est de vous permettre d’organiser une soirée de qualité sans bouger de chez vous ! Pour ce faire artistes de renommée, technique son et lumière, scène artistique, foodtruck… tous les éléments sont mis en place pour vous faire passer un moment inoubliable.

Un concept original dont nous sommes très heureux de faire partie ! En effet pour la seconde année consécutive la scène artistique sera une FasTival (www.konligo.com). Jean-Francois Guillin, responsable de l’événement vous en dit plus sur sa motivation à choisir ce type de structure innovante « J’ai décidé d’opter pour une structure Konligo pour des raisons assez simples : cette structure est très facile à transporter, très facile à installer à 2 personnes et qui, en plus, esthétiquement, correspond parfaitement au niveau de qualité que nous voulons donner à notre événement »

 

 

Nouveauté pour cet été 2021, cette fois il est également possible de « booker » des humoristes ! Freddy Tougaux, Fabian Le Castel ou encore Martin Charlier (connu également sous son personnage de Kiki l'innocent) seront de la partie. Au rayon musical, le catalogue est étoffé avec plus de 80 artistes. On y retrouve de nombreux talents de la scène belge tels que Youssef Swatt's, Léo Fifty Five, Glauque, Glass Museum, Tanaë, …

 

Pour en savoir plus : https://www.mygardenfestival.be/


L'histoire derrière notre logo

Vous vous demandez ce que signifie le logo de Konligo et comment l'équipe est arrivée à ce design final ? Eh bien, nous avons demandé à deux des membres fondateurs, Niels De Temmerman et Aushim Koumar, de donner un peu plus d'explications sur le logo. Comme vous le lirez, le processus qui a conduit au design n'était certainement pas arbitraire. 

Aushim & Niels, pouvez-vous me dire comment vous avez commencé à avoir l'idée du logo ?

Aushim : Nous voulions que le logo exprime les valeurs et l'histoire de Konligo. Comme vous le savez peut-être déjà, le concept central de Konligo est la connexion.

Niels : Et nous avons vu que Konligo pouvait mettre en œuvre cette idée de connexion à quatre niveaux différents, du niveau du produit au méta-niveau.

    1. Nos structures déployables reposent toutes sur leurs connexions, ce qui leur permet de démontrer leur mouvement cinétique hypnotique.
    2. Ces connexions articulées donnent lieu à des formes uniques et à des transformations fascinantes qui invitent les gens à interagir et, par conséquent, à se connecter.
    3. Les espaces qui en découlent sont construits de manière durable, selon une approche circulaire qui témoigne de notre respect et de notre lien avec notre planète.
    4. Enfin, ces valeurs fondamentales partagées, ainsi que d'autres valeurs humanistes, animent et relient l'équipe. 

Le nom Konligo est donc dérivé de kunligo, qui signifie "connexion" en espéranto.

Pourquoi avoir choisi l'espéranto ?

Aushim : L'espéranto a été créé par un ophtalmologiste polonais nommé L.L. Zamenhof en 1887 comme une langue internationale culturellement neutre. Pour Zamenhof, une telle langue était importante pour promouvoir la coexistence pacifique de différentes personnes et cultures et donc pour faire avancer l'humanisme. En d'autres termes, une langue universelle pour relier les gens.

Je comprends donc que le lien est important pour vous. Mais comment l'avez-vous traduit dans le logo ?

Niels : Eh bien, si vous regardez le logo, vous pouvez distinguer deux triangles qui sont reliés en un point central, comme si c'était une charnière de nos éléments de ciseaux. Nous avons choisi les triangles car ils représentent une forme très stable en mécanique et en ingénierie. La connexion au milieu représente les quatre niveaux de connexion expliqués précédemment.

Aushim : Avec une agence de branding, nous avons décidé de supprimer la connexion centrale et d'adoucir les bords, mais le principe est resté le même.

J'ai entendu dire qu'il n'y avait pas que des triangles dans le logo. Quelque chose à propos du nombre d'or. 

Niels : En effet, un aspect très important pour nous était de mettre encore plus de sens dans notre logo en y cachant le nombre d'or. Le golden ratio Phi étant non seulement un signe de beauté en mathématiques et en géométrie, mais aussi un signe d'harmonie et de connexion dans la nature, nous avons inclus cette forme de proportion dans notre logo.  Les rapports des distances entre les centres de tous les cercles de notre logo sont donc tous égaux à un multiple du nombre d'or (voir les lignes de la figure 1).

Figure 1:  L'origine de notre logo Konligo, avec deux triangles - représentant la stabilité de nos structures - reliés au milieu pour symboliser la connexion et les charnières de nos structures en ciseaux. Tous les rapports des distances sont égaux à un multiple du nombre d'or phi = (1 + sqrt(5))/2 ou 1,618.

Figure 2: Le logo final, dérivé de la figure 1 


Konligo offre un petit-déjeuner au personnel soignant de l'UZ Brussel

Le mardi 24 novembre, à l'aube, notre équipe Konligo a surpris les employés de l'hôpital UZ Brussel en leur offrant 1000 sacs de petit-déjeuner. Vous avez peut-être déjà vu la vidéo (sinon, regardez-la ci-dessous). Ou peut-être avez-vous remarqué l'un de nos messages sur les médias sociaux. Mais dans ce blog, nous souhaitons vous expliquer un peu plus la philosophie de ce petit "événement" que nous avons organisé.
(le texte continue sous la vidéo)

Connexions

Chez Konligo, nous croyons fermement au pouvoir des connexions. Et par là, nous ne faisons pas seulement référence aux connexions entre les différents éléments de nos structures.

Non, ce qui est particulièrement important pour nous, ce sont les connexions entre les personnes. Nous trouvons cela si important que nous avons même donné à notre entreprise le nom du mot espéranto qui signifie "connexion", kunligo, pour nous rappeler chaque jour cette simple vérité. Tous les membres de la société sont connectés de nombreuses manières à travers un réseau complexe de liens directs et indirects. Ces liens humains doivent être entretenus afin de se développer et de se renforcer. Surtout en ces temps où il semble que les seules choses qui nous unissent soient une connexion haut débit, des plateformes de vidéoconférence et un amour irrationnel pour le papier toilette, il est important de renforcer les liens que nous avons avec les personnes que nous connaissons, mais aussi avec celles que nous ne connaissons pas.

En soutien au personnel de santé

C'est pourquoi, chez Konligo, nous avons voulu montrer notre reconnaissance aux professionnels de la santé à Bruxelles, en Belgique et au-delà. Parce que le personnel (de santé) a été au top pendant des mois d'affilée. Ils font des heures supplémentaires jour et nuit pour maintenir les gens en bonne santé et soigner les malades. C'était déjà le cas avant la pandémie et cela continuera certainement bien après pour rattraper les routines normales.  Mais surtout dans un monde où les contacts ordinaires constituent un risque, les travailleurs médicaux forment ainsi un élément supplémentaire important du ciment qui maintient notre société unie.  En outre, ils le font même lorsqu'ils doivent risquer leur propre santé mentale et physique.
Bien sûr, ils ne sont pas les seuls (il ne faut pas oublier toutes les autres personnes qui fournissent des biens et services essentiels, par exemple), mais cela ne diminue en rien notre admiration pour leur travail. Comme le dit le site de l'UZ Brussel :  ‘Together against Corona!’

L'initiative

Nous avons donc cherché un moyen de montrer notre appréciation et d'apporter au personnel de l'hôpital un soutien moral et une énergie positive pour alléger leur esprit et leur travail (même si ce n'est que pour quelques heures ou quelques jours). Nous l'avons fait de la manière que nous connaissons le mieux : en mettant en relation différentes parties pour organiser un petit événement. Avec l'aide de la fondation UZ Brussel, de Färm (qui a fourni 1000 sacs contenant une friandise saine pour le petit-déjeuner et une pomme biologique) et d'Alpro (qui s'est joint à nous avec 1000 délicieuses boissons chocolatées), et avec la permission de l'hôpital, nous avons réussi à offrir une surprise matinale énergisante à son personnel.

Nous voulons maintenant partager et diffuser ce message, afin de motiver d'autres personnes à nouer de nouvelles relations ou à renouer avec d'anciennes, pour que nous puissions traverser la pandémie ensemble. Parce que même le plus petit signe d'appréciation, qu'il s'agisse d'applaudir par la fenêtre, de faire du bénévolat dans un hôpital, d'offrir un petit-déjeuner ou de toute autre chose à laquelle vous pouvez penser, peut rendre les gens heureux et rendra notre société plus forte grâce aux liens que nous établissons


Test de la résistance au vent du FasTival

Nous voulons que tout le monde puisse profiter en toute sécurité d'une FasTival, même par mauvais temps. Parce que nous savons que la dernière chose dont vous voulez vous préoccuper, en tant qu'organisateur d'événements, c'est qu'une tente s'effondre. C'est pour cela que nos structures sont conçues et que nous pensons que la robustesse est un élément très important de la FasTival. Pour la même raison, un de nos projets cet été était de tester la résistance au vent de la FasTival lorsqu'il y a une membrane sur le dessus et à l'arrière (comme c'est le cas sur cette photo).

Une tente ou une structure telle que le FasTival prend beaucoup de vent. Si vous ne l'ancrez pas fermement au sol (par exemple avec des poids ou des broches), le vent risque de soulever la structure. Regardez ce qui arrive à l'homme dans cette vidéo et vous comprendrez ce que nous voulons dire : https://youtu.be/qF4HyN8-QrE

En même temps, avec suffisamment de vent, les poutres peuvent se déformer, et une tente peut s'effondrer. En fait, nous avons testé cela avec une version précédente de la FasTival en le laissant dehors jusqu'à ce que la plus grosse tempête de l'année le frappe de plein fouet. Ce que nous avons constaté, c'est que la structure se déforme (mais ne s'effondre pas complètement, ni ne s'envole). Cette tempête, Ciara, avait des pointes de vent de plus de 100 km/h. Le fait que notre structure n'ait pas tenu n'a pas été une surprise pour nous. À l'époque, nous étions en fait plus intéressés par le comportement de la structure au moment où elle cède que par sa tenue. Cependant, nous avons décidé cet été de travailler sur une nouvelle version de la FasTival qui est encore plus solide que celle que nous avons testée précédemment.

Tests en laboratoire

Avec notre nouvelle version plus solide du FasTival, nous avons voulu faire un test plus contrôlé pour voir précisément les forces qu'il peut supporter et obtenir une certification de Vinçotte, un organisme belge de contrôle et de certification accrédité.

Nous avons collaboré avec la Vrije Universiteit Brussels (VUB) pour construire une installation d'essai qui reproduit les forces du vent à l'aide de poulies et de poids, installation qui a été acceptée par Vinçotte.

 

En tirant la structure vers le haut, vers le bas ou sur le côté, les forces du vent sont imitées. Toute personne aussi observatrice que Sherlock Holmes pourrait remarquer qu'il n'y a pas de membrane sur les photos. C'est vrai, mais cela n'a pas d'importance pour les tests, car les poids nécessaires et utilisés ont été calculés sur la base des forces du vent qui poussent contre la structure avec une membrane supérieure et arrière, comme le montre l'image en haut de cet article.

Grâce à des caméras et des capteurs, nous avons pu enregistrer la déformation des poutres et mesurer la force avec laquelle les poutres sont tirées, afin de vérifier que les forces du vent n'endommagent pas les poutres de manière invisible à l'œil nu. Cela a également été fait afin de comparer les données des tests avec les faits connus sur ce que les poutres en aluminium peuvent résister. Le total de toutes les données nous permet de bien comprendre s'il existe un risque de dommages (permanents) sur la structure à certaines vitesses de vent.

Les essais eux-mêmes ont consisté à mettre des poids dans les sacs accrochés à la structure, avec dans certains cas de charge plus de 100 kg dans certains des sacs. Le total le plus élevé des poids suspendus dans ces sacs, tirant sur notre structure, était de plus de 1400 kg ! Donc, en effet, ce n'était pas seulement lourd pour la structure, mais aussi un exercice lourd pour nous.

Les résultats

Le premier résultat de l'essai a été très positif. Nous avons été en mesure de charger la structure avec les poids nécessaires pour reproduire des vitesses de vent de 80 km/heure. Pour le cas où le vent souffle directement sur le côté de notre FasTival, le poids total était de 775kg. Pour le cas où le vent vient par l'ouverture à l'avant, soufflant à travers la structure sur l'arrière, le poids total était encore plus élevé : 1470kg ! Bien sûr, en raison de la façon dont la structure a été mise en place, le poids n'était pas uniquement tiré vers le bas, mais aussi vers le côté et même vers le haut. (Ainsi, les 1 470 kg de l'essai ne correspondent pas à une simple suspension de 1 470 kg à la structure).

Ces résultats signifient que vous pourriez laisser notre structure à l'extérieur, avec la membrane supérieure et arrière, par des vents allant jusqu'à 80 km/h. Lorsque des vents plus forts sont prévus, des mesures supplémentaires doivent être prises (comme le retrait des membranes).

Dernières réflexions

À la lecture de cet article, on pourrait croire que les tests ont été assez faciles... Mais en réalité, il a fallu de nombreuses heures et journées de préparation avec la VUB, pour concevoir et construire l'installation et effectuer les tests. C'est pourquoi nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont aidés à la VUB. Les résultats sont bien sûr ce qui compte, et ils nous montrent à quel point le FasTival est robuste. Avec sa flexibilité, sa rapidité de montage et son beau design, le FasTival est une structure unique qui peut donner un petit plus à votre événement, sans avoir à se soucier des problèmes de sécurité. Jetez un coup d'œil à notre galerie pour voir quelques événements extérieurs réussis qui ont utilisé le FasTival.

Nous mettrons à disposition d'autres vidéos et photos des essais dès que possible, afin de vous donner une idée encore plus précise de ce à quoi ressemblaient les essais en pratique.

 

 


Organiser des événements pendant et après Covid-19

De nombreuses personnes se posent actuellement beaucoup de questions sur leur prochain mariage, anniversaire, événement d'entreprise, festival ou tout autre type d'événement. Outre les doutes évidents quant à l'autorisation d'organiser ces événements, la question se pose également de savoir sous quelle forme ils seront autorisés. Il est évident pour la plupart des gens que les grands festivals et autres événements de masse n'auront pas lieu dans les mois à venir. Mais dans le même temps, l'être humain reste un être social, de sorte qu'un confinement total ne peut pas non plus durer indéfiniment. Il incombe donc aux municipalités, aux entreprises et aux organisateurs d'événements de trouver un moyen de répondre à ces besoins de manière appropriée lorsque le conseil de sécurité autorisera la tenue de petits événements (ce qui, espérons-le, se produira peu après la phase 3). Dans une série de billets, nous verrons à quoi ressembleront les événements selon nous et comment vous, en tant qu'organisation, pourrez adapter votre événement à la situation actuelle et à l'évolution des règles.

Un événement, plusieurs lieux

Une mesure qui, malheureusement, restera avec nous pendant un certain temps est la limitation du nombre de visiteurs autorisés. Dans les mois à venir, les événements devront donc être beaucoup plus petits qu'auparavant. Mais plus petit signifie aussi plus intime ! Il est très efficace d'inviter vos partenaires commerciaux et vos clients ou votre famille et vos amis à une grande fête, mais malheureusement, le temps disponible pour une bonne conversation est limité dans ces situations. Si vous souhaitez organiser un événement pop-up en tant qu'entreprise, le message que vous souhaitez transmettre sera bien mieux perçu par vos fans et vos clients s'il n'y a qu'une petite foule présente. Afin de toucher un plus grand nombre de personnes, vous pouvez étaler votre événement sur plusieurs jours et plusieurs lieux, avec des invités différents à chaque fois. Un événement qui accueille habituellement une ville entière pourrait être organisé par quartier, par exemple. Dans ce cas, n'oubliez pas de prendre en compte le fait que vous aurez besoin d'une installation qui peut être facilement montée et démontée, pour vous permettre d'être prêt sur un nouvel emplacement chaque jour.

Soyez prêt à vous adapter

Il existe une autre raison pour laquelle vous voudriez envisager un montage flexible et rapide pour votre événement. Les règles de verrouillage semblent devenir moins strictes en ce moment, mais la deuxième vague d'infections coronaires pourrait facilement renverser la situation à nouveau. Certains événements recevront donc une autorisation ou pourraient être interdits, dans les plus brefs délais. En ces temps d'insécurité, vous ne voudriez pas prendre des jours pour installer de grandes tentes ou des structures, avec un risque crédible que l'événement ne soit pas autorisé à avoir lieu après tout. Les événements devront donc être mis en place dans un délai beaucoup plus court. Un gestionnaire d'événements intelligent choisira donc des structures qui peuvent être installées en un minimum de temps, tout en offrant la robustesse et l'esthétique souhaitées.

Mais surtout

Ne laissez pas les temps incertains et les considérations susmentionnées vous décourager lorsque vous organisez un événement. Les gens auront plus que jamais besoin du plaisir et des interactions sociales des événements ! Les visiteurs et les invités seront donc également plus souples pour accepter les mesures que vous prenez, car ils se rendent également compte qu'il s'agit d'une partie malheureuse de notre nouvelle réalité. Mais, avec les bonnes préparations et le bon matériel, ces petits événements peuvent encore faire un grand succès de l'été à venir.


Rendre votre espace de travail plus durable ou : Comment construire un bureau circulaire

Nous avons récemment déménagé notre bureau et notre atelier dans de nouveaux locaux ! Konligo se trouve désormais à Circularium, un centre d'économie circulaire à Anderlecht, où nous construirons dorénavant nos tentes, structures pop-up et stands. Le Circularium est un site immobilier ex-industriel de 20.000m2 réaffecté aux organisations travaillant sur l'économie locale, sociale et circulaire à Bruxelles. Chez Konligo, nous sommes de fervents défenseurs d'une économie plus durable, et nous sommes donc très heureux d'être ici. Et pour rendre notre séjour ici encore plus agréable, nous avons conçu et construit nous-mêmes notre propre bureau en utilisant l'approche de l'économie circulaire. Dans cet article, nous expliquons comment nous avons appliqué ces principes de conception durable à un bureau et un atelier en mezzanine dans un hall industriel, et ce qu'il faut prendre en compte si vous voulez construire le vôtre avec des matériaux recyclés.

Le concept des bureaux a été réalisé par Niels & Aushim.Voici la première ébauche de l'idée.

La pensée traditionnelle en matière de conception de bâtiments part d'un objectif, puis élabore un projet, et cherche ensuite un fournisseur pour les bons matériaux. Mais pour réduire l'empreinte carbone, nous avons commencé notre conception avec des matériaux de construction réutilisés, en nous basant sur ce que nous avions ou pouvions acheter de manière durable. Cela signifie que la phase de conception initiale peut prendre plus de temps que d'habitude : vous devez réfléchir intelligemment à la manière de construire et de relier tous les différents matériaux, qui ont souvent des dimensions différentes. Mais il faut aussi tenir compte de l'aspect dynamique d'un bureau : un jour, les bureaux devront être agrandis ou démontés à nouveau, donc le démontage ou la reconfiguration, sans démolition, doit rester possible. En outre, cela prend plus de temps parce que vous pouvez commencer avec un beau design, mais ensuite faire une bonne affaire sur des matériaux récupérés que vous voulez utiliser, ou vous rendre compte que les matériaux que vous vouliez utiliser à l'origine ne sont plus disponibles ou ne sont pas de qualité suffisante. Votre conception revient alors à la case départ. Mais mieux vous serez préparés, moins vous rencontrerez de problèmes lorsque la construction commencera, et cela en vaudra la peine.

Dans l'image ci-dessous, nous montrons comment nous avons combiné les matériaux réutilisés que nous avons achetés principalement à BatiTerre et RotorDC. Les autres éléments non illustrés, tels que la clôture, les dalles de moquette et nos meubles, ont été trouvés lors de ventes aux enchères de faillite ou dans des magasins d'occasion.

Malheureusement, nous n'avons pas été en mesure de trouver des matériaux réutilisés de bonne qualité pour tout. Nos câbles électriques et une partie de l'OSB et des poutres en bois pour le toit sont neufs. Pour que le design soit aussi adaptable que possible, nous n'utilisons que des joints réversibles (donc pas de colle) et nos dalles de moquette sont juste sur le sol et restent en place car elles sont prises en sandwich par les murs.

Il est important de garder à l'esprit, lorsque vous lancez votre propre projet, que les matériaux récupérés et réutilisés ne sont pas parfaits à 100 %, comme s'ils sortaient tout droit de l'usine. Certaines poutres en bois peuvent être tordues, certaines fixations des fenêtres peuvent être endommagées, etc. Cela ne doit pas être un problème si vous inspectez soigneusement vos matériaux au préalable et si vous tenez compte des défauts lors de la conception. Par exemple, une façon d'y parvenir est d'inclure plus de tolérance dans votre conception et d'être prêt à appliquer un dépannage créatif lorsque vous rencontrez un problème inattendu (mais c'est le cas pour tout projet, circulaire ou non :D).

En résumé, la construction d'un bureau plus durable exige une méthode de conception complètement différente de celle des bâtiments traditionnels, mais le résultat en vaut la peine ! Si vous êtes curieux de savoir comment nous appliquons l'économie circulaire à nos structures pop-up, visitez notre site web.

(c) Hadrien Duré

Célébrons l'art !

C'est aujourd'hui la journée internationale de l'art !

Prenons un moment pour nous remémorer et apprécier les concerts auxquels nous avons participé, les expositions dévorées avec nos yeux emplis de curiosité et les pièces de théâtre que nous avons contemplées. A l'heure actuelle, nous avons encore plus besoin de l'art qui nous permet, l'espace d'un instant, de nous évader. Bonne nouvelle, malgré les mesures actuelles, plusieurs artistes et organisateurs ont trouvé des moyens de partager leur passion.

Voici notre top 3 !

1. Des Concerts

Les concerts numériques sont probablement le moyen le plus courant de découvrir l'art à l'heure actuelle. De plus, c'est un excellent moyen de soutenir vos artistes préférés et de profiter de leur musique depuis votre chez vous. La salle de concert bruxelloise Ancienne Belgique (AB) diffuse classiquement des concerts, auxquels on peut assister principalement via sa page Facebook, et elle a en outre lancé une nouvelle salle de concert virtuelle et interactive appelée Nouvelle Belgique. Grâce à Yabal, une application de bureau, vous pouvez créer votre propre avatar et assister numériquement aux concerts. Vous trouverez ici une liste de leurs prochains concerts et restez à l'affût de leur prochain événement virtuel https://www.abconcerts.be/fr/agenda.
Sinon, laissez Google être votre ami et découvrez si vos artistes préférés projettent de d'organiser un live !

2. Des Musées

Et si c'était le moment parfait pour visiter numériquement des musées pour lesquels il faudrait habituellement voyager loin, comme le British Museum de Londres, les musées du Vatican à Rome ou le Musée national d'art moderne et contemporain de Séoul.
Retrouvez une liste des musées que vous pouvez visiter virtuellement ici : https://www.museumnext.com/article/the-best-free-virtual-tours-of-museums-in-the-world.
Au fait, les musées belges sont encore ouverts. Allez les voir !

3. Le théâtre

Non seulement vous pouvez regarder des films et des séries en ligne, comme nous le faisons tous depuis un certain temps, mais vous pouvez aussi regarder en streaming des versions filmées de diverses productions théâtrales. Vous pouvez en trouver sur les plateformes de streaming les plus populaires, mais il en existe aussi d'autres réservées aux pièces de théâtre, où vous pouvez vous abonner ou payer pour des productions uniques comme https://www.digitaltheatre.com.

Gardez à l'esprit que l'art est non seulement très agréable mais que les artistes ont besoin de notre soutien en ce moment ! Sous le hashtag #PlayLocal, BEA, l'association de l'industrie du divertissement en Belgique appelle les gens à écouter et donc à soutenir les artistes belges. Pour que ce soit encore plus pratique pour vous, ils ont mis en place des Playlists belges à écouter (faites défiler jusqu'en bas de la page) : https://www.belgianentertainment.be/fr/bea-news-blog/2020/3/27/playlocal-update.

Image par Free-Photos de Pixabay

En attendant de se retrouver (pour faire la fête ensemble) !


Coachella : l’histoire d’un succès

À l'heure actuelle, nous rêvons tous de festivals d'été en repensant avec nostalgie à ceux auxquels nous avons participé ou aurions pu participer. Aujourd'hui, Coachella aurait ouvert ses scènes pour la 21e fois de son incroyable histoire - si, comme tant d'autres, il n'avait pas dû être annulé.

Ceci étant dit, revenons rapidement sur l'histoire du célèbre festival. Si le succès est au rendez-vous aujourd'hui, les premières années de Coachella n'ont pas été de tout repos.

© Andrew Ruiz on Unsplash

En 1999, lorsque le festival californien s'est tenu pour la première fois, les organisateurs de l'événement ont subi d'importantes pertes financières de près d'un million de dollars. Cette perte est principalement due au fait que le nombre de participants était inférieur aux prévisions : au lieu des 700 000 billets espérés, seulement un peu plus de la moitié de cet objectif a été atteint. Et cela ne s'est pas arrêté là. Non seulement le festival n'a pas eu lieu l'année suivante, mais il a fallu attendre plusieurs années avant de voir le premier résultat financier positif. Les critiques globalement positives, une meilleure organisation et la volonté de continuer ont permis à Coachella de devenir l'un des plus grands et des plus appréciés. Il est désormais considéré comme un festival légendaire, qui, espérons-le, pourra faire son retour l'année prochaine.

Dans des moments comme celui-ci, où beaucoup d'entre nous, dans plusieurs secteurs, subissent des revers importants, ce sont les histoires dont nous avons besoin pour continuer à avancer. Restons positifs !